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Contrôleurs d'autobus, professeurs de magie, bouffons, barmen, gardiens de musées, etc., sont les protagonistes d'un imaginaire entre contes de fées et satire sociale, servi par une écriture qui rend hommage au western-spaghetti, au cinéma de Hong Kong ou à celui de l'âge d'or d'Hollywood.

Caustiques, loufoques ou attachantes, ces nouvelles dressent le portrait de la femme de demain, décomplexée et jouisseuse. Les corps sont fermes et faits pour le plaisir qu’on monnaye dans la nouvelle oeuvre de salut public : des maisons closes pour femmes respectables... Tout un programme qui laisse monter la nostalgie des rondeurs disgracieuses chez d’anachroniques sentimentaux. Mais si les apparences changent, le fond reste le même : les bourgeoises sont infidèles, les ménagères se rebellent, les femmes au foyer ont des envies de revanche sociale...

Depuis l'Antiquité, le mythe de Pygmalion et Galatée n'a de cesse de fasciner et d'inspirer des artistes. Mais ce récit millénaire du sculpteur misanthrope, épris de la statue qu'il vient de réaliser, demeure inachevé : lorsque Galatée est transformée en être vivant par les dieux, elle est réduite au silence par les hommes. Enfin, il est temps pour elle de devenir la narratrice de sa propre histoire et ainsi de choisir elle-même son destin.

Recueil de 17 nouvelles inédites -qui ont parfois été publiées dans des revues ou des magazines américains- auxquelles s'ajoute l'intégralité du prologue à ¤Demande à la poussière ¤. Elles abordent tous les thèmes chers à Fante : l'enfance et les dons d'imagination d'un écrivain en herbe, les conflits entre plaisir et péché, les impostures de la religion, le mensonge comme antidote à la misère...

Connu pour ses romans tels que Les Voies d’Anubis, Le Poids de son regard et Les Puissances de l’invisible, Tim Powers a publié au cours de sa carrière une douzaine de nouvelles (dont trois en collaboration avec son ami de longue date James P. Blaylock). Des textes courts, tous au sommaire du présent ouvrage, sur lesquels l’influence de Philip K. Dick (dont Tim Powers fut un ami proche) est indéniable. On retrouve dans ces nouvelles les thèmes de prédilection de l’auteur : les fantômes, la poésie du XIXe siècle, l’alcool (qu’on n’appelle pas « spiritueux » par hasard), la mystique chrétienne, la nature de la réalité, les manipulations temporelles, l’immortalité. Lire cette facette de Tim Powers, son art de la miniature, c’est découvrir une Californie inquiétante, hantée par des forces occultes contre lesquelles il est presque toujours inutile de lutter, une Californie tissée de fantômes et de malédictions, dans laquelle temps et réalité dérapent volontiers, parfois au même carrefour ou quand souffle le Santa Ana, le vent du désert.