Tout est dit dès le premier chapitre : les humains n’existent plus. Peut-être même n’ont ils jamais existé. Après une apocalypse due aux dérèglements climatiques, l’humanité est devenue une légende pour les héritiers de la planète, les animaux de la Forêt Sauvage, qui ont depuis développé une aptitude à la réflexion et à la parole, ainsi qu’un pouce opposable bien utile dans la course à l’évolution. Une légende pour tous, mais pas pour Théodore, jeune écureuil (chipmunk) persuadé que les humains ont réellement existé, et que leur civilisation était bien plus brillante que ce que l’on en sait. Après une tempête qui l’expulse, inconscient, de sa Forêt Sauvage, il se réveille dans la Cité des ruines, vestiges d’une ville humaine, où il fait la connaissance d’un porc-épic lettré et d’une ourse créatrice de machines volantes, originaire de la mystérieuse Cité des Brumes, l’Utopia animalière créée par un des derniers savants humainsà