Automne 1776, Aix s’anime : ces Messieurs du Parlement font leur rentrée, après avoir passé les mois d’été dans leur villégiature. Le chevalier Hilarion, envoyé en mission par le jeune Roi Louis XVI pour rétablir son autorité dans la province, retrouve avec plaisir la marquise d’Espinouse, sa vieille tante. Le roi, en signe d’apaisement, vient de rétablir les parlements du royaume. Les salons, de nouveau, ouvrent leur porte à une jeunesse que l’on dit plus dissipée, plus insolente, plus violente que jamais.
Ce n’est pas le vicomte Hercule de Rognac, qui affiche ouvertement son arrogante supériorité, qui démentira la rumeur. Ce n’est pas non plus la belle Diane de Loubières : cette jeune femme est si libre ! Mais bien vite, le temps n’est plus aux réjouissances ni aux plaisirs mondains. De la scène de théâtre où triomphe la Vitali, le drame se déplace dans les rues les plus sordides de la cité : le corps de l’amant de la séduisante comédienne, fils d’un parlementaire influent, est découvert dans une impasse où l’assassin s’est plu à une mise en scène particulièrement odieuse.