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Six dames de la littérature nous parlent de Dame Nature. Et cette dernière est en colère contre l’humain, sa propre création qui casse l’environnement comme un joujou.
Les singes prennent le pouvoir (Sophie Adriansen), le printemps disparaît sous nos yeux ébahis et nos estomacs vides (Marie Pavlenko). À force, nous devenons plantes (Coline Pierré), ou bien poissons sous la montée des eaux (Marie Alhinho), et Gaïa ne cesse de nous envoyer des signes (Cindy Van Wilder). Dans un monde apocalyptique, on écritisse à partir des lambeaux de savoirs anciens (Flore Vesco).
D’un point de vue formel, la poésie-théâtre elliptique de Marie Alhinho est la plus angoissante. D’un point de vue suggestif, les corps végétalisés de Coline Pierré font la plus forte impression. Et d’un point de vue inventif, Flore Vesco sort du lot en semant le doute sur la création même de son récit. C’est logiquement l’histoire que j’ai préférée !
Marie Pavlenko encadre ces nouvelles diverses et toutes frappantes, par le courroux d’une Dame Nature en vieille mal fagotée criant copieusement sur son majordome et accordant finalement non son pardon, mais son espoir aux petites créatures que nous sommes...
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